Cette aube sur le lac Kivu

Description

Gian Tomini a deux passions : l’Afrique et sa famille, et l’une ne va pas sans l’autre. Devant chacune, devant le joyau bleu du lac Kivu dans son écrin d’émeraude, devant ses petites filles jouant nu-pieds dans la poussière rouge du Rwanda, il s’émerveille et parvient en termes simples et évocateurs à nous communiquer son enchantement. Ce livre est un livre sur le labeur, sur l’angoisse, sur la guerre, sur le sang. Mais c’est aussi l’exaltation d’une nature prodigieuse, d’un peuple courageux, d’une famille opiniâtre. Et, surtout, c’est l’incroyable chronique d’une vie aventureuse à travers un demi-siècle de vicissitudes et d’expériences fabuleuses, qui nous fait toucher de l’intérieur les luttes qui entourèrent l’indépendance du Congo ou les affres du génocide rwandais. De l’intérieur aussi, la vie de la communauté blanche expatriée au coeur d’une Afrique difficile mais resplendissante de mille couleurs, de mille senteurs, de mille rumeurs. Cette communauté qui, de retour au pays, ne guérira jamais de cette maladie poignante et douce qu’on appelle le « Mal d’Afrique ». Ce n’est pas seulement l’autobiographie d’un homme modeste et courageux, ce n’est pas seulement un livre de géographie, de sociologie ou d’histoire. C’est tout cela à la fois, et, surtout, c’est un cri inextinguible en faveur de la solidarité humaine, de la paix, seul gage de bonheur et de développement, de la volonté acharnée, seule source de progrès personnel. Un cri en faveur de l’Amour. Amour de cette terre enchanteresse, amour de cette famille solidement unie, amour de cette population si éprouvée. Amour enfin de l’Homme au coeur de la Nature vraie. Si l’Afrique vous fascine, si le Rwanda vous intrigue, si l’aventure quotidienne vous attire, lisez ce livre. Il vous comblera et vous emmènera pour quelques heures à travers l’espace et le temps.Gian Alberto Tomini est né en 1929 à San Lorenzo, un petit village du Frioul, cette région d’Italie si chère à son coeur. En 1948, il va retrouver au Rwanda son père qui y avait émigré en 1935. Il travaille à ses côtés dans l’entreprise de construction fondée par « Papa Mattia », qui s’active dans ce pays, mais aussi au Congo belge tout proche, à partir des bords du splendide lac Kivu. À plusieurs reprises, il sera confronté aux sanglantes luttes qui ont accompagné et suivi l’indépendance du Congo. Aussi finira-t-il par se fixer à Kigali, la capitale du Rwanda. La relative sérénité qui règne dans ce pays lui permet de faire fructifier, à travers vents et marées, son entreprise personnelle, une station-service doublée d’un atelier de mécanique automobile. Habilement menée, cette activité lui permet d’améliorer sa situation professionnelle et familiale et d’offrir de nombreuses possibilités d’emploi à la main-d’oeuvre locale. Aux côtés de sa chère Ernesta, de ses filles puis de ses petits-enfants, il coule des jours heureux, quoique parsemés d’aventures étonnantes, jusqu’à ce qu’éclate le cruel génocide de 1994 qui l’a forcé à regagner définitivement sa terre natale. Mais son coeur est resté au Rwanda, là où il a connu « l’étreinte de l’Afrique » que l’être sensible mais rationnel qu’il était a si bien observée et surtout si profondément ressentie. Gian Tomini, qui est décédé le 10 novembre 2002 au sein de sa famille qu’il évoque avec tant d’amour dans ce livre, repose au petit cimetière de San Lorenzo de son enfance.
Biographie de l’auteur :
Gian Alberto Tomini est né en 1929 à San Lorenzo, un petit village du Frioul, cette région d’Italie si chère à son coeur. En 1948, il va retrouver au Rwanda son père qui y avait émigré en 1935. Il travaille à ses côtés dans l’entreprise de construction fondée par « Papa Mattia », qui s’active dans ce pays, mais aussi au Congo belge tout proche, à partir des bords du splendide lac Kivu. À plusieurs reprises, il sera confronté aux sanglantes luttes qui ont accompagné et suivi l’indépendance du Congo. Aussi finira-t-il par se fixer à Kigali, la capitale du Rwanda. La relative sérénité qui règne dans ce pays lui permet de faire fructifier, à travers vents et marées, son entreprise personnelle, une station-service doublée d’un atelier de mécanique automobile. Habilement menée, cette activité lui permet d’améliorer sa situation professionnelle et familiale et d’offrir de nombreuses possibilités d’emploi à la main-d’oeuvre locale. Aux côtés de sa chère Ernesta, de ses filles puis de ses petits-enfants, il coule des jours heureux, quoique parsemés d’aventures étonnantes, jusqu’à ce qu’éclate le cruel génocide de 1994 qui l’a forcé à regagner définitivement sa terre natale. Mais son coeur est resté au Rwanda, là où il a connu « l’étreinte de l’Afrique » que l’être sensible mais rationnel qu’il était a si bien observée et surtout si profondément ressentie. Gian Tomini, qui est décédé le 10 novembre 2002 au sein de sa famille qu’il évoque avec tant d’amour dans ce livre, repose au petit cimetière de San Lorenzo de son enfance.