Description
Dix Règles du Soufisme Aucune voie n’avait semblé satisfaire Ghazâli. Le maître se tourne alors vers la voie mystique, et ne tarde pas à s’apercevoir qu’elle est savoir et pratique, et que le but de la pratique est la détachement de tout et l’attachement à Dieu. Il ne lui fut pas difficile de se mettre au courant du soufisme en tant que savoir. Il lut les oeuvres de Makki, Muhâssibi, Junayd, Shibi, Bistâmi, et autres. Il se rendit compte, cependant, que l’essentiel ne peut s’acquérir par le savoir, mais par le goût az-Zawq. Il s’agit alors pour lui de changer d’esprit, de revêtir, par le dedans l’état d’âme. Il y a, en effet, une différence entre le fait d’être détaché et celui de connaître la définition du détachement, ses conditions et ses motifs. Ces dix règles peuvent bien n’avoir pas fait l’objet d’un livre, mais d’un exposé de style pédagogique, oral, qui pourrait constituer un court résumé de son enseignement. Elles résument parfaitement ce que l’auteur a, par ailleurs, exposé dans d’autres écrits. Nous avons droits ici à un condensé de ces fondements du soufisme, aboutissement de la longue réflexion menée par l’auteur sur le chemin à prendre vers Allah le très haut. Les dix règles (al-Qaxâi’d Al-aschrat) d’Abou Hamid al-Ghazzali (1058-1111) que nous présentons ici, forment un résumé concis de la vision ghazzalienne de la spiritualité musulmane orthodoxe . Traduction de l’Arabe, notes et commentaires d’Abû Ilyâss Muhammad DIAKHO. Collection : Revivification des Sciences de la Religion.
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