Al-jazariyah (Al Mouqaddimah), traduction et commentaire en français par Farid Ouyalize, Méthode apprentissage du Tajwid

12,00

Editions : Sana

Année : 2014

Auteur: Farid OUYALIZE

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Description

Etant donné l’importance du tajwīd, les savants ont contribué à grande échelle à la transmission de cette science en écrivant de nombreux ouvrages sous forme de prose ou de vers. Parmi ces nombreux écrits nous relevons cet abrégé versifié appelé al-mouqaddimah (plus connu sous le nom d’al-jazariyah) du grand érudit le maître incontesté de la science du tajwīd et des lectionnaires : Mohammad ibn al-Jazariy. Cet abrégé assez court par le nombre de ses vers regroupe les principales règles de tajwīd dans un style simple et agréable ; ce qui lui permit d’être la référence dans ce domaine depuis l’époque de son auteur jusqu’à nos jours. Ce commentaire (le premier en langue française) vient enrichir la bibliothèque islamique dont d’innombrables ouvrages ne sont malheureusement accessibles qu’en langue arabe. L’AUTEUR DE LA TRADUCTION ET COMMENTAIRE • Né en 1976. • Diplômé en théologie. • Diplômé dans les dix lectures du Coran par l’érudit Dr. Ayman Sweid. • Professeur du Coran et de ses différentes lectures à l’IESH de Château Chinon. • Auteur de l’ouvrage : Le tajwīd simplifié nouvelle approche. Biographie de l’auteur : ” un impressionnant palmarès d’un savant musulman” L’Imâm Ibn Al-Jazrî de Son nom et sa naissance, Surnommé Shams Ad-Dîn Abû Al-Khayr, Muhammad Ibn Muhammad Ibn Muhammad Ibn `Alî Ibn Yûsuf le damascène, le shâfi`ite, naquit à Damas le 25 Ramadan 751 A.H. Son père était un commerçant. Ayant atteint les quarante ans sans avoir d’enfants, il partit au pèlerinage et but l’eau de Zamzam faisant vœu d’avoir un enfant savant, vœu qui se réalisa neuf mois plus tard le 25 Ramadan après la prière des tarâwîh. Il est plus connu sous le nom d’Ibn Al-Jazrî en référence à l’île d’Ibn `Umar (jazîrat Ibn `Umar) près de Mossoul dont il est originaire. Son savoir et ses maîtres : Il fut un savant de tout premier plan dans l’art de la récitation coranique et la science des lectionnaires (Al-Qirâ’ât). Juriste shâfi`ite, il fut également reconnu en tant que mémorisateur du Hadîth et réalise plusieurs travaux en histoire et en linguistique. Il se forma auprès de nombreux maîtres qu’il est difficile de dénombrer intégralement. Il acheva la mémorisation du Coran à l’âge de treize ans à Damas. Il mémorisa At-Tanbîh et divers ouvrages spécialisés dans l’art de la récitation coranique. Il apprit les lectionnaires individuellement auprès de `Abd Al-Wahhâb Ibn As-Sullâr, de Ahmad Ibn Ibrâhîm At-Tahhân et de Ahmad Ibn Rajab, puis de manière conjointe auprès de Ibrâhîm Al-Hamawî, et de Abû Al-Ma`âlî Ibn Al-Labbân. Il partit au pèlerinage en 768 A.H. et en profita pour réciter les lectionnaires auprès de Abû `Abd Allâh Muhammad Ibn Sulh, le prédicateur et imam de Tîbah. L’année suivante, il se rendit au Caire où il récita les lectionnaires conformément aux ouvrages de référénce Al-`Unwân, At-Taysîr et Ash-Shâtibiyyah à Abû `Abd Allâh Ibn As-Sâ’igh. À Alexandrie, il se forma auprès d’Al-Abarqûhî, de Bahâ’ Ad-Dîn Ad-Damâmînî et Ibn Mûsâ. Dans la région de Damas, il s’instruisit aussi auprès de `Abd Ar-Rahmân Al-Baghdâdî, et à Baalbek, auprès de Ahmad Ibn `Abd Al-Karîm. Parmi ses maîtres, on compte aussi Ibn Umaylah, Ibn Ash-Shîrjî, Ibn Abî `Umar, Ibrâhîm Ibn Ahmad Ibn Falâh, Abû Ath-Thanâ’ Mahmûd Al-Minîguî et Kamâl Ad-Dîn Ibn Habîb. Il étudia le Hadîth auprès de `Imâd Ad-Dîn Ibn Kathîr, Ibn Al-Muhibb et Al-`Irâqî. Il étudia la jurisprudence islamique auprès d’Al-Isnawî, Al-Bulqînî et Bahâ’ Ad-Dîn Abû Al-Baqâ’ As-Subkî. Il étudia les sciences des fondements, de la rhétorique et de la linguistique auprès de Diyâ’ Ad-Dîn Al-Qarmî. Postes et fonctions : Il fut habilité à la fatwâ, à l’enseignement et à la récitation coranique par de nombreux savants, tel l’Imâm Ibn Kathîr. Il prit la responsabilité de divers instituts tels que Dâr Al-Hadîth Al-Ashrafiyyah et Turbat Umm As-Sâlih suite à son maître Ibn As-Sullâr. Il fut chargé de mission pour le compte de différents monarques, ce qui le conduisit à voyager fréquemment et à disséminer le savoir partout où il se rendait. Ainsi se rendit-il plus d’une fois en Égypte pour le compte du Prince Qutlûbak. Le Prince Barqûq lui conféra la charge du sermon du vendredi dans Jâmi` At-Tûtah à la suite de Ash-Shihâb Al-Husbânî, avec qui il partagea cette charge ultérieurement. Il accepta d’enseigner à l’école As-Salâhiyyah Al-Qudsiyyah après Al-Muhibb Ibn Al-Burhân Ibn Jamâ`ah entre 795 et 797 A.H. S’étant brouillé avec le Prince Qutlûbak, il prit le large à Alexandrie en direction de l’Anatolie où il reçut un accueil généreux par le Sultan Bayezid (Abû Yazîd Ibn `Uthmân). Il prodigua ses enseignements aux habitants de cette contrée jusqu’à l’invasion timouride sous le commandement de Tamerlan . Ce dernier l’emmena avec lui à Samarcande où il vécut quelques années répandant la science des lectionnaires. Après la mort de Tamerlan, il occupa contre son gré pendant de longues années la fonction de Grand Juge à Shiraz , où il enseigna les lectionnaires coraniques et le Hadîth et dans d’autres villes gouvernées par les enfants de Tamerlan. En 822 A.H., il partit pour le pèlerinage mais fut détroussé de ses biens avant d’atteindre sa destination. Il s’arrêta à Yanbu` puis à Médine au mois de Rabî` Al-Awwal de l’année suivante. Au mois de Rajab, il s’installa à La Mecque quelque temps avant de s’en retourner en Asie Mineure. En 827 A.H., il se rendit à Damas et y obtint la permission de retourner au Caire. Le Sultan Al-Ashraf lui réserva un accueil honorable. Ibn Al-Jazrî enseigna de nouveau les lectionnaires et le Hadîth. Puis il se rendit au Yémen pour affaires. Il y enseigna le Hadîth ; ses affaires marchèrent si bien qu’il s’en retourna avec beaucoup de marchandises. En 828 A.H., après avoir accompli le pèlerinage, il se rendit au Caire, puis repartit pour Damas, puis Bassorah en direction de Shiraz, le terminus de ses pérégrinations. Ses disciples Tout au long de ses voyages, il eut des milliers de disciples. Certains d’entre eux acquirent un ou plusieurs lectionnaires auprès de lui. Parmi ceux qui maîtrisèrent les dix lectionnaires, il y eut : En Égypte et en Syrie, son fils Ahmad le commentateur de Tayyibat An-Nashr, Mahmûd Ibn Al-Husayn Ibn Sulaymân Ash-Shîrâzî, Abû Bakr Ibn Misbah Al-Hamawî, Najîb Ad-Dîn `Abd Allâh Ibn Qutb Ibn Al-Hasan Al-Bayhaqî, Ahmad Ibn Mahmûd Ibn Ahmad Al-Hijâzî Ad-Darîr, Al-Muhibb Muhammad Ibn Ahmad Ibn Al-Hâyim, Al-Khatîb Mu’min Ibn `Alî Ibn Muhammad Ar-Rûmî, Yûsuf Ibn Ahmad Ibn Yûsuf Al-Habashî, `Alî Ibn Ibrâhîm Ibn Ahmad As-Sâlihî, `Alî Ibn Husayn Ibn `Alî Al-Yazdî, Mûsâ Al-Kurdî, `Alî Ibn Muhammad Ibn `Alî Ibn Nafîs, Ahmad Ibn Ibrâhîm Ar-Rummânî. En Anatolie, Ahmad Ibn Rajab, Sulaymân Ar-Rûmî, `Awad `Abd Allâh, `Alî Pacha, Muhammad et Mahmûd les enfant de Sheikh Fakhr Ad-Dîn Ilyâs Ibn `Abd Allâh, Abû Sa`îd Ibn Bushalmash Ibn Mintashâ [5] et l’Imâm Safar Shâh Al-Hanafî. En Transoxiane et en Perse, `Abd Al-Qâdir Ibn Tallah Ar-Rûmî, le Hâfidh Bayazîd Al-Kushî, le Hâfidh Mahmûd Ibn Al-Muqrî, et Ibn Iftikhâr Al-Harawî. Au Yémen, `Uthmân Ibn `Umar Ibn Abî Bakr Ibn `Alî An-Nâshirî Az-Zabîdî, l’auteur du commentaire d’Ad-Durrah Al-Mudiyyah

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Poids0,195 kg

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