Description
La présente étude porte sur un sujet d’une importance majeure, celui afférant au dysfonctionnement des mesures et des critères – du point de vue juridico religieux (char‘î) – quand il s’agit d’apprécier les choses, les idées et les actes, de donner préséance aux uns au détriment des autres, de déterminer lesquels il faudrait placer en tête, lesquels mettre à la fin, de décider quel rang conférer aux uns et aux autres dans la hiérarchie des injonctions divines ou des recommandations prophétiques ; d’autant que la balance des priorités des musulmans s’est vue grandement perturbée à notre époque. Elle tente de mettre en lumière un ensemble de priorités établies par la Loi religieuse (char‘) et se fondant sur des arguments probants. Elles joueront ainsi le rôle qui leur incombe, celui de redresser la pensée, de rectifier la méthode et d’ancrer ce genre de science. Qui plus est, de telles priorités seront à même d’éclairer acteurs et théoriciens de la scène islamique, leur permettant de distinguer ce qui a précellence de ce qui est d’importance moindre dans l’optique de la Loi religieuse (char‘), de faire le départ entre les questions sur lesquelles la Religion se montre exigeante, rigoureuse, et celles dont elle facilite l’application ; entre les matières qu’elle minimise et celles auxquelles elle attache une importance majeure. Peut-être cela contribuera-t-il à pondérer les excès des esprits immodérés autant que le laxisme des âmes insouciantes, ainsi qu’à favoriser un certain rapprochement entre les vues des acteurs consciencieux du champ islamique.
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